Extrait du journal

Cala sa hâte devant les étaux riches en égunies amoncelas, en marée fraîche et [multiforme, en objets de laque offerts à d'acheteur sous les auvents de roseaux secs. Des soldats aux armures de cuivre tdéfilent. Puis, c'est la foule des mousmées, des gheisas, des femmes fleurs qui forment, selon les règles de la danse, un bataillon de créatures féeriques, passant leurs jambes roses par les fentes latérales des robes brochées d oiseaux, de poissons et d'astres, et qui portent toutes les beautés de la nature semées sur leurs habits, leurs visages. Les pétales de chrysanthèmes géants chargent, en touffes, les tempes de filles qui se balancent, voluptueusement. Tels les luxes d'un parterre que la brise régulièrement effleurerait. Et voici que pullulent des bébés en robes amples de soie brune, de eoie rose, de soie aventurine. Rasées, sauf à l'endroit d'une couronne faite par des cheveux rondes et noirs, leurs grosses petites têtes rient. Leur courts mollets gambillent en mesure. Trapus, replets, lestes ; ils évoluent, en rangs, haussent les doigts, se tournent, virent,....