Extrait du journal

La France entend payer les dettes qu'elle a Contractées pour la défense de la liberté dans la mesure et sous la forme où elle sera sûre de pouvoir tenir les engagements qu'elle prendra. Mais nous sommes intransigeants sur l'indépendance absolue de son action dans tous les domaines. Nous nous refusons dans toutes conjonctures à accroître la limite de la circulation fiduciaire. Notre but est de stabiliser la monnaie, mais nous entendons que cet effort ne soit pas accompli avec le seul appoint extérieur. Il faut que les devises étrangères détenues hors France par des Français soient rapatriées: pour cela, nous entendons ouvrir un compte en devises étrangères à la Banque de France et préparer enfin le retour au régime de la liberté des capitaux par une nouvelle offre d'amnistie dont le refus sera assorti de sanctions civiles sévères qu'il ne sera permis à personne de tourner en dérision....