Extrait du journal

croyions riche, en effet, et même très .riche. Car tous nous avions connu le très galant homme qui avait consacré à l'aimer les quinze dernières années de sa vie, affection payée d'une tendresse qui eut ses heures de dévouement; nous savions que, duranttout ce temps, sa plus grande préoccupation avait été de la défendre, après lui, des prodigalités de son cœur, à elle ; et, sachant quelle était son expérience en affaires, àlui, nous étions rassurés sur la façon dont il avait fait passer sur sa tête sa part d'une fortune industrielle, indépendante de toute autre obligation morale, qu'il laissait en pleine prospérité. Nous connaissions la solidité parfaite de l'entreprise, encore florissante d'ailleurs, en effet ; et nous tablions, un peu aussi,j'en conviens, sur le respect de la volonté suprême des morts qui semble, au premier abord et aux naïfs comme nous, devoir être la chose la plus sacrée de la vie....