Extrait du journal

Dès 9 heures du matin, je me trouvais sur le quai d'embarquement. La Normandie est encadrée par deux jouets : le Paris et l'Ilede-France. Des milliers de touristes sont là, immobiles, silencieux, les yeux grands ouverts, la bouche bée, les bras ballants. Il y a certains silences qui en disent plus que des paroles. Un Allemand me pousse du coude : « Kolossal, monsieur ! » Des taxis, des taxis, la pelouse, le jour du Grand Prix de Longchamp. Les couloirs sont envahis, les passagers de tous rangs vont, viennent, affolés. Les femmes ne font pas plus attention à leur fard qui s'étale qu'à leur, chapeau....