Extrait du journal

A vues la Pentecôte de 1871, écrivait Marx au lendemain de la Commune, il n’y a plus désormais ni paix ni trêve possible... Les laits u ont pas verdie cette prédiction. De 1871 jusqu’à nos jours, on peut dire qu’une longue paix sociale a régné sur la France. Dix ans de silence absolu, écrasant que ne parvenait pas a troubler l’appel vengeur des assassinés ni les cris de souffrance des déportes et puis le lent réveil de la classe ouvrière saignée à blanc, chancelante encore, épuisée, déçue, découragea, traquez toujours mais vivante. Le syndicalisme révolutionnaire, celui de Peiroutier et de ürill'ueihes, lui rend l’espérance. Elle se réorganise, elle lutte déjà dans des grèves quelquefois victorieuses. La guerre vient et à nouveau la classe ouvrière est écrasée. Ce ne sont plus les \ versaillais luttant contre les ouvriers parisiens, ce sont les prolétaires du monde entier aux prises, se massacrant mutuellement durant plus de quarre ans. Dix millions de morts. La b bourgeoisie triomphe. La classe ouvrière est matée une lois de plus. Le cartel des gauches succède à l’union sacrée et le capitalisme est toujours debout. Les communards ne sont pas vengés et ce sont des vaincus qui défileront dimanche devant le Mur....