Extrait du journal

Elle envisageait la conclusion d'un accord provisoire comportant le' versement^ d'une annuité de 125 millions de francs-or, c'est-à-dire moins du tiers de l'annuité contractuelle. Cet accord aurait pu être révisé dans l';avenir. A cela, la délégation soviétique répondit en contestant aux porteurs la qualité de créanciers et en offrant soixante-deux annuités de 40 millions de francs-or, sans augmentation possible et sous la condition, d'obtenir d'importants crédits. Des mois s'écoulèrent.tLes conversations ne furent rev prises* qu'en mars 1927.(On avait- alors quelques illusions sur l'éventualité d'un arrangement. M> Rakowsky se chargea de les dissiper. 'Au début d'avril, il annonçait a la presse qu'un accord de principe était réalisé entre W les deux délégations sur la base d'une annuité moyenne de 62 millions de francs-or pendant soixante-deux ans. Il insistait sur l'octroi de crédits à long\terme. Quant au mode de règlement' des autres créances françaises il. n'en était même pas question. S'il est vrai qu'à ce moment la délégation française, avait une tendance à accepter ces suggestions, son attitude était en contradiction formelle avec lès assurances données aux porteurs depuis le- début des négociations. Cette proposition n'aboutit à rien car le gouvernement français ne la prit pas, en considération....