Extrait du journal

Il y a le petit.. pauvre gosse, c'est malheureux de' voir des mères comme ça. Et. ? Oh lui, il ne s'en fait pas solide, vous verrez. Vous vous rappelez l'an dernier en partant ce qu'il était minable ? Ça serrait le cœur de rembarquer. » Des deux tombereaux qui les apportèrent ceux dont il est question se sont laissés couler pêle-mêle avec leurs besaces cylindriques qu'ils traînent à la marge du quai et jettent sur le pont pas un jusqu'ici n'a desserré les lèvres' ou fait'un geste inutile étriqués dans leur par-: dessus citadin, chapeau mou chiffonné ou casquette de travers, accablés par ce long trajet à l'autre bout duquel 'le.coeur reste amarré par tant de recommandations, de promesses, d'intonations chères et de secrets souvenirs, ;la plupart sont lourdement tristes beaucoup sont iésignés à quelques-uns aussi, sans doute il reste quelque chose d'avoir été glorieusement, inoubliablement saouls, mais saouls ne plus en avoir besoin jusqu'au retour, 'pouvoir épater, .tout le poste en lui racontant ça de temps en temps jusqu'au mois de décembre. Oh ce ne sont pas les plus mauvais diables, ni les. derniers au dur travail où nous allons les voir Et puis, si on savait ce qu'il en faut' peu de Il micamos » de « mies » tout court, même de simples bolées pour faire un « saoul perdu le jour du grand départ Sans hâte, mais avec une certitude qui s'éveille dans les mouvements, un à un, ils ont pris pied sur la lisse et sauté les mousses qui n'en sont plus à leur première campagne, et, fièrement cette fois. signaient comme novice ont disparu sous le gaillard d'avant, croche lestement une botte de paille et conquis la meilleure « cabane M.-Celui qu'on aurait pris pour le moins dessalé, ayant élu son armoire individuelle, a superbement cochonné le ripolin neuf en écrivant dessus Polozec, gros comme le bras, avec un de ces crayons qui, mine de rien, -jutent vielet quand on les mouille et croyez bien que le bonhomme 'n'a pas ménagé la salive...