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Le Matin, 2 octobre 1918

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Le Matin
2 octobre 1918


Extrait du journal

Ainsi, la cor;séquence première et logique de la conquête de Saint-Quentin S se reconnait dans l'imminence de la retraite allemande hors du Laonnois et de la Champagne, Si Ludendorff en pense autrement ce sera tant pis pour lui. II, conduira ses armées non plus à la défaite, mais bien au désastre. D'ailleurs, dès maintenant ce n'est pas cette jseule retraite qui s'impose à un front partout en voie de dislocation derrière tes enveloppements britanniques, il y a celles hors de Lille et, de Lens et l'on peut dire qu'en somme nos adversaires wmt acculés à une retraite générale. Mais. accrochés par les soldats les plus ardents qui soient au monde, sont-ils libres encore de leurs mouvements et tout ordre de recul à des masses engagées dans un choc formidable n'est-il pas d'ordinaire un signal de débâcle ? Commandant de Civrieux...

À propos

Lancé en 1883 sur le modèle du quotidien britannique le Morning News, Le Matin se revendiquait être un journal novateur, « à l’américaine ». Son directeur Alfred Edwards entendait donner « priorité à la nouvelle sur l’éditorial, à l’écho sur la chronique, au reportage sur le commentaire ».

 
 
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