Extrait du journal

L'irritation vise, peut-être, moins le. peuple italien que son chef, M. Mussolini. Elle est causée, peut-être, moins par la politique qi.e ce chef entend suivre, dans une région mondiale qui touche à l'épine dorsale de l'empire britannique, que par l'attitude de défi et de menaces que ce chef, maître discrétionnaire de l'opinion italienne, a permis à cette opinion de preni-dre à l'égard de l'empire britannique, de son gouvernement, de sa ligne de conduite, de'sa politique traditionnelle. Il est à craindre que cette irritation dure longtemps, qu'elle se manifeste à une heure où la conciliation serait la loi suprême, qu'elle ne complique une situation grave en elle-même....