Extrait du journal

On a le regret, en touchant à l'aéroport d'Aspern, de ne pas survoler Vienne, dont on aperçoit seulement,, de loin, l'immense .tache fumeuse. La séduction de Vienne était, avant la guerre, pour les Français, quelque chose de sautillant, de tournoyant, de féminin et de lascif. Il en coûte ces adorables niais de poètes (que deviennent, ipso facto, tous les voyageurs de la ligne) de sacrifier aux exigences du trajet direct et de manquer cette occasion de griserie intérieure que serait un coup d'œil vers cette splendeur où se sont cachées tant de' belles amours....