Extrait du journal

C'est à vous, mon cher Fouquier, que ce discours s'adresse. Mettons, si vous voulez, que je suis dans votre petit cabinet du XIXe Siècle, près du bon feu qui, m'a si longtemps réchauffé, ou même que vous êtes ici, au Matin, daus'ce journal que vous n'aimez guère et où vous êtes pourtant chez i vous quand j'y écris. Prenez une cigarette et causons. Vous pensez bien, mon cher ami, que c'est à votre chronique de l'autre jour que je voudrais répondre quelques -mots; elle était, cette chronique; comme sorit toutes les vôtres, délicatement tou"chée et galamment écrite, avec cette pointe .de philosophie railleuse et .d'impassible, bonne humeur -qui est un des charmes de; vos écrits. J'y ai trouvé, ce matin-là, double -intérêt, et je l'ai lue pour elle d'abord, pour moi ensuite, avec le déplaisir d'être blâmé par vous et le plaisir de l'être en de tels termes....