Extrait du journal

sommes tous d'accord.Ià-dessus, et il ;n'y a point ou il n'y a presque plus de difficulté. Ceux même qui pourraient avoir quelque chose à craindre de l'action des syndicats ne sont pas sans trouver, dans le fait que ces syndicats posséderaient, une compensation ou une garantie, et par conséquent ils acquiescent. Ainsi, je le répète, la question n'est pas là. Elle porte désormais sur le rôle politique du syndicalisme. Et c'est peut-être la naissance d'un monde. Lorsque je commençai, il y a déjà quinze ans, mes études sur la Crise de l'Etat moderne, je l'envisageai d'abord sous son aspect politique l'Organisation du suffrage universed. Et puis j'en abordai le côté' économique l'Organisation du travail. Mais la vérité est qu'il faut l'attaquer par les deux côtés et l'observer sous ses deux aspects à la fois, parce que la crise est une dans la réalité, parce que les deux révolutions, la révolution économique, qui s'exprime par la grande industrie concentrée, et la révolution politique, qui s'exprime par le suffrage universel, se sont rejointes en 1848 parce qu'enfin, pour traduire en termes abstraits, mais expressifs, ce qui en est résulté, le Travail et 1848, d'agir et de réagir l'un sur l'autre, ni dous les deux' d'agir de plus en plus sur l'Etat....