Extrait du journal

conditions évidemment un peu différen1 tes de celles de la Norvège, nécessitant ¡ un programme d'études spécial mais on est: en droit d'espérer que des recherches semblables arriveront à des résultats identiques sur l'intérêt extraordinaire desquels il est inutile d'insister, car ce j qui est vrai pour les productions agricoles particulières à la Norvège, et les pois-sons pêchés sur ses côtes le deviendrait pour nos productions et nos poissons migrateurs- f sardines, etc.). Ces travaux ont été- commences au printemps dernier par le Pourquoi-Pas ? considéré comme laboratoire maritime 1 des hautes études, dont le commandant i et directeur a pu péniblement assurer la croisière en joignant à de gros sacrifices personnels les souscriptions de trois ministères pour trois missions différentes recherches océanographiques 1concernant les pèches, d'accord avec NI., Fabre-Domcrgue, inspecteur scientifique .des pèches récolte de collection faites jusqu'à l'île Jah-Mayeu pour le Muséum d'histoire naturelle instruction pratique des élèves capitaines au long cours d'après les indications de M. Massenet, inspecteur général d'hydrographie. Les résultats de ces trois missions ¡sont considérés comme des plus impor[ f-anls, les élèves ayant passé de brillants 1 examens et les observations et colleclions étant des plus riches. Cependant si ces observations ne sont pas poursuivies pendant plusieurs années consécu- fr,'(5, e! en particulier celles concernant Je Guit resteront inutiles. Le Pourquoi-Pas ?, solide et bior aménagé, est prêt pour les grandes explorations comme pour les croisières plus modestes, et peut, réalisant ainsi les vœux de toutes les personnes compétentes, combler les graves et impardonnables lacunes qui existent dans notre pays et faire prendre enfin rang à la France dans les campagnes menées par les autres nations Son commandant et ses collaborateurs ne demandent qu'à repartir et à travailler dans l'intérêt combiné de la science et de nos populations maritimes il ne manque qu'un budget suffisant et fixe pour accomplir cette œuvre nationale L'époque où i1 faut songer à mettre en état et armer le navire approche rapidement, et seul le ministère de la marine a su assurer la petite part de crédits dorit il peut disposer. Navire et personnel attendent avec angoisse, mais cependant avec la confiance que donne la conviction des bonnes causes....