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Le Matin, 5 mars 1912

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Le Matin
5 mars 1912


Extrait du journal

.Quant à l'heure de la pleine mer, elle inst, pour deux raisons, toujours en reta«d- sur le- passage méridien de^la lune. D'abord les eaux n'obéissent pas instantanément à Faction lunaire, à cause de des- plus, irrésistibles qui soient il y a même,' aux environs du ,49" degré de latitude, plusieurs administrations où l'on sait cela sans avoir jamais étudié la mécanique rationnelle. Mais je reviens aux marées. En second lieu, la marée est entraînée vers l'est par la rotation Me la terre; à cause de la viscosité des eaux et de leur frottement contre les fonds océaniques et les côtes. Celles-ci étant d'une configuration très irrégulièré, il est évident que le retard de la pleine. mer sur le passage méridien de pa .lune changera beaucoup d'un point à un autre. Mais ce retard est constant pour un même port, de douze heures (treize minutes à Dunkerque, de trois heures quarante-six minutes seulement Bayonne....

À propos

Lancé en 1883 sur le modèle du quotidien britannique le Morning News, Le Matin se revendiquait être un journal novateur, « à l’américaine ». Son directeur Alfred Edwards entendait donner « priorité à la nouvelle sur l’éditorial, à l’écho sur la chronique, au reportage sur le commentaire ».

 
 
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