Extrait du journal

Un premier avis adressé, il y a trois mois, aux malheureux employeurs leur disait Mettez le feuiltet sous enveloppe fermée et jetez-le en franchisse dans une .boite à lettres, en écrivant simplement sur l'enveloppe la mention Assurances SOCIALES. Mais la transmission postale ne dut pas s'accomplir sans à-coup, car, quelques semaines plus tard, surgissait un deuxième avis, le ''èëlTLt'5 cxjïèWueûTs,y' étàît-il dit, ont la fnculté d'adresser les feuillets comme imprimés recommandés, en acquittant seulement le supplément de taxe afférent à la recommandation des imprimés recommandés. Ainsi, l'employeur devait, s'il voulait être certain de l'acheminement du feuillet de son employé, sortir encore de l'argent de sa poche et subir l'épreuve de la recommandation postale. Hélas on ne s'en est pas tenu là. Et voici qu'un troisième avis vient de surgir, qui porte, en termes impératifs Les feuillets trimestriels et :la carte annuelle doivent être déposés, dans les dix jours qui suivent l'expiration de la période de vnlidité indiquée sur ces feuillets et cartes, par les employeurs, au guichet d'un bureau de poste, en vue de leur transmission au service' des assurances sociales. 'Ainsi, l'employeur doit désormais aller lui-môme au bureau de poste il doit présenter son feuillet sur le talon duquel le guichetier apposera son timbre à date il 'ddit détacher ledit talon et le conserver par devers lui comme preuve authentique de la remise du feuillet. Ainsi, par une inexorable progression, l'employeur se voit contraint, de semaine en semaine, à une formalité de plus, à une perte de temps de plus, à un tracas de plus....