Extrait du journal

Ainsi fécondée par les mathémaV tiques; la mécanique devait être captée parcelles et, s'il s'agit d'étendre le do«mairije; de nos connaissances ou d'élever encore des esprits déjà cultivés, on ne peut qu'y applaudir de toutes ses forces. Mais au-dessous des maîtres créaleurs, des mathématiciens de moindre envergure devaient nécessairement être chargés du premier enseignement de la mécanique, et ils ont souvent demandé à de jeunes cerveaux une puissance d'abstraction que peuvent seuls posséder des esprits déjà mûris par l'étude. On sent assez généralement aujourJd'bûi qu'il faut revenir à la méthode (expérimentale. Dans l'enseignement de la mécanique, comme en beaucoup de ►choses, le retour à la nature s'impose. [Persuadé, avec beaucoup d'autres, qu'il ;fàut associer l'esprit curieux des enfants •à la découverte, j'ai tenté à mon tour de rassembler pour eux les fruits d'une expérience déjà longue en écrivant, pour une collection dont M. Laisant a pris la direction avec un sens profond des nécessités pédagogiques, une Initiation à la mécanique, j'ai voulu apporter ma modeste contribution à un mouvement: qui déjà se dessine. C'est de la, méthode suivie dans cet opuscule que je viiudrais dire quelques mots, reconnaissant au Matin d'avoir bien voulu donner Bon puissant appui à une idée qui m'est chère, parce que je la crois bienXaiDès les premiers pas dans la mecaiiiqtfe classique, reniant est dérouté. Il iissocie mal l'accélération que produisent toujours lès forces avec la marche pénible d'un tombereau, sur lequel un pauvre cheval agit pourtant de toute sa puissance. Questionné par Télève,le professeur répondra que la force du cheval est employée à vaincre les frottements. Dès lors, l'enfant sera fixé il saura que la mécanique enseignée à l'école n'est -.pas celle qu'il voit dans la rue qu'elle doit subir des amendements, et que, pour mettre la leçon d'accord avec l'observaition, il faudra corriger sans cesse....