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Le Matin, 6 mai 1914

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Le Matin
6 mai 1914


Extrait du journal

Il écrivit alors à son capitaine, lui' faisant- j connaître la gravité de la situation. Il constatait, sans s'affoler d'ailleurs (le lieutenant Perrin n'est pas de ceux qui s'affolent) que la fièvre ne le quittait pas, que sa temperature oscillait depuis plusieurs jours entrer 39° et 41°, qué son sergent, perclus de rhumatismes, ne pouvait, autant dire, plus se traîner, bref qu'il lui paraissait utile et urgent de prendre des mesures pour que le j service ne souffrit pas trop de cet état de choses. Lé capitaine Jean-Jean, se souvenant propos des offres si aimables et si tentantes en l'espèce du docteur Bergeat, lui envoya,l un courrier rapide. Le médecin militaire allemand, se hâtant lentement, vint voir M. j ,Perrin. Il mit deux jours pour faire la route W- 60 kilomètres séparent Bomou de Doba resta trois jours à Doba, où il donna ses soins au lieutenant et au sous-officier français, puis repartit pour Bomou. Aucun malade ne le talonnant sans doute, il mit trois jours pour rejoindre son poste (nos médecins coloniaux font 60 et 100 kilomètres dans 1 une journée quand ils sont appelés au chevet d'un malade)....

À propos

Lancé en 1883 sur le modèle du quotidien britannique le Morning News, Le Matin se revendiquait être un journal novateur, « à l’américaine ». Son directeur Alfred Edwards entendait donner « priorité à la nouvelle sur l’éditorial, à l’écho sur la chronique, au reportage sur le commentaire ».

 
 
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