Extrait du journal

Ce matin, un des chefs du Frente popular réfugié à Hendaye, comme nous nous étonnions de sa présence et comme nous lui demandions pourquoi il n'était pas à Fontarabie pour la défense que, sans doute, on y organisait, nous répondit Me battre pour Fontarabie, donner mon sang pour une ville que les hommes de la C. N. T. incendieront, sans doute, comme ils ont incendié Irun ? Non, monsieur. Je me bats pour la liberté, Je refuse de me battre pour le triomphe de la barbarie; La nuit, cette fois encore, avait été calme calme tout au moins sur le front du combat. A Hendaye, cependant, elle le fut moins....