Extrait du journal

Il y a moins d un an, le 21 février 1918, le comte Hfirtling, chancelier de l'empire, prononçait devant la commission principale du Reichstag un discours où il proclamait son intransigeance absolue sur la question de l'Alsace-Lprraine et refusait de se lier les mains à propos dé la Belgique- Quelle 3tait dans ce discours la part de la sincérité ? On ne le sait pas encore. On pré-. tendit quelque temps que le chef du centre avait été le promoteur de la proposition de paix de l'Allemagne du 12 décembre 1916. En tout cas, il trahit au pouvoir toutes les espérances qui avaient été mises en lui par les partis modérées. Il abandonna Kuhjmann devint l'homme.-de Ludendorff et se'montra tel que l'avaient fait ses études et sa vif antérieure le fidèle disciple de l'historien trop fameux du pangermanisme, ce GOrres gui voyait dans l'Allemagne la nation élue destinée à prendre sur les peuples 'latins corrompus la revanche de la guerre de Trente ans....