Extrait du journal

Si maintenant nous envisageons la nature des risques à courir, autre erreur. La loi considère qu'ils sont les mêmes pour toutes les professions. Or, certains d'entre eux, la maladie, l'invalidité, par exemple, sont beaucoup moindres à la campagne qu'à la ville d'autres, comme le chômage, y sont inexistants. Là, ce n'est pas l'ouvrier qui chôme, c'est la terre. Pourquoi faire cotiser salariés et patrons en vue de risques qui ne les menacent pas ? La vérité, c'est qu'il fallait organiser l'assurance dans le cadre de la profession, seul moyen de l'adapter aux besoins des assujettis. Mais comment faire tenir dans les limites de cet article l'ensemble des critiques qu'appelle cette loi insuftisamment étudiée ? Etles sont trop. Sans doute on a compté sur le règlement d'administration publique, l'orthopédiste qu'on a coutume d'appeler pour redresser les lois mal faites. 'orthopédiste ny put rien, ie cas était trop grave. Alors on eut recours au rectificatif. Insuffisantes, malgré la bonne volonté qu'elles dénotent de 41 la part de ses rédacteurs, les rectitications ne portent guère que sur des modalités d'application. Alors Allait-on voir se renoùveler. la ►'mésaventure qui advint à la loi sur x 'les retraites, dont on n'a pas oublié l'échec retentissant ? Le seul moyen de l'éviter, c'est de tenir compte des justes observations des iBoines. Les syndicat, les chambres d'agriculture ont parlé. Ils ont dressé le cahier des revendications du monde agricole. 11 suffit de s'en inspirer....