Extrait du journal

une aurore éclatante s'est levée, radieuse et triomphante comme celle d'un jour d'hynïénée n'est-ce pas les noces de deux peuples qu'on va célébrer? Pour là première fois depuis de longues semaines, le ciel sourit franchement à la terre. Dès l'aube naissante, de longues théories de curieux s'acheminent vers cette gare improvisée du Ràhèlagh, dont on a tant parlé tous ces temps derniers et où doit se donner le premier tableau de cette prestigieuse féerie dont Paris tout entier va, pendant trois jours, être le théâtre. Lés grandes avenues .-••qUi aboutissent à l'Arc de Triomphe de i Etoile produisent l'impression de ces chemins où les fourmis actives se pressent, se rendant toutes à la besogne commune. Les gens sont graves et silencieux; ;on devine chez eux eomme une sorte d'oppression, et, bien que l'heure matinale leur laisse le loisir de gagner sans hâte le but qu'ils se proposent, ils accélèrent quand même leur allure, aûn d'être les premiers, tout à l'heure, au- bord de la routé que suivra, le, cortège.. "Et c'est un véritable flot humain qui .-re-...