Extrait du journal

Voilà beaucoup de prétendants. Les révérends pères jésuites, aidés de MM. les nationalistes, leurs précieux alliés, n'auront que le choix dans ce brelan carré de sauveurs qui s'offrent à eux, qui sont .tout disposés à passer marché avec la puissance cléricale, la seule force avec laquelle la République ait à compter. Si, aujourd'hui, les prétendants se remuent, s'agitent, c'est,qu'ils jugent le moment favorable, c'est qu'ils pensent que l'Eglise, ayant manqué son coup du ralliement, serait peut-être disposée, service pour service, à prendre des actions dans l'entreprise d'un prince quelconque, Orléans ou Bonaparte. Le général X. lui manque; il est démasqué ou il n'ose. En avant pour un prince! Ce n'est pas que l'Eglise, que la Compagnie de Jésus, qui en dirige toutes les forces, aient un goût particulier pour les prétendants. Pourvu qu'elles dominent, peu leur importe la formé du gouvernement....