Extrait du journal

Dans les environs de Paris, la chasse du perdreau au chien d'arrêt ne dure pas longtemps. Dès la mi-octobre, quelquefois même beaucoup plus tôt, elle n'est plus praticable. Gela dépend de l'époque plus ou moins tardive à laquelle sont enlevées les récoltes d'arrière-saison offrant au gibier à plumes d'assez belles remises, telles que les betteraves, les regains de trèfle et de luzorne et les champs de sarrasin, dans les rares fermes du rayon de Paris où l'on cultive cette grossière céréale. Mais dès que la terre. est entièrement nue, que les journées sont plus fraîches, que les semailles ramènent, tout le-long du jour, les laboureurs dans les champs, et que les perdreaux ont, selon un vieux dicton, mangé du blé chaulé, ils deviennent absolument inarbordables et il n y a plus d'autre moyen de les atteindre que d'employer des rabatteurs pour les amener sur les tireurs embusqués derrière des abris ménagés pour la circonstance....