Extrait du journal

-Et les pages où Jérôme Paturot ratonte le lancement du « Bitume impérial du Maroc, avec privilège de Sa Majesté rïîmpereur de la; Régence » sont encore Aujourd'hui d'une savoureuse actualité. Nombreuses sont toujours les entreprises de natures variées, mais dont l'objet commun et principal n'est autre que l'exploitation des actionnaires conKlants. Qu'on ne dise pas qu'il n'y a rien dans la mine la vraie mine inépuisable ce sont les actionnaires. `Il en est de la spéculation comme de tant d'autres choses. On en peut dire beaucoup de bien ou beaucoup de mal. Cela dépend du point de vue auquel on se place et de l'usage qu'on en fait. L'une et l'autre thèses sont connues, ayant été souvent développées. Les uns, préoccupés surtout des abus, tendent à une' réglementation excessive les autres, partisans d'un laisser-faire sans li,mites, ne se préoccupent aucunement de 'défendre l'épargne populaire contre tous les pièges qui lui sont tendus. Une .école intermédiaire, à laquelle nous nous rattachons, admet une législation libérale, se prêtant aux combinaisons les plus souples et les plus variées, pourvu qu'elles soient légitimes. Mais, par contre, elle entend corriger la liberté par les garanties d'une publicité loyale et les sanctions sévères d'une res"A entraver la constitution des sociétés sérieuses, on risquerait de pousser nos tàipita-ûx à "aller se faire naturaliser l'étranger, quitte à revenir s'employer en France. 11 ne faut pas. oublier non plus que certaines règles se laissent facilement tourner. par le système des introductions en Bourse qui prévaut de plus en plus sur.'oelui des émissions pu-...