PRÉCÉDENT

Le Matin, 10 février 1932

SUIVANT

URL invalide

Le Matin
10 février 1932


Extrait du journal

Je ne vois pas d'autre orateur d'aucun pays que ce soit susceptible de provoquer, comme ce fut le cas pour le chancelier Brüning, une véritable crise d'hystérie à la tribune. Lorsqu'il eut terminé, une dame d'âge respectable se mit en tête de prononcer, elle aussi, son discours. Avant que ses voisins réussissent à la faire taire, elle eut le temps de nous confier, d'une voix suraiguë, qu'un ange l'avait visitée dans un rêve en lui ordonnant de remercier à genoux le chancelier Brüning des paroles qu'il avait dites sur le pacifisme des femmes et d'attirer sur lui la bénédiction du ciel. Vous vous rendrez compte que, dans ces conditions, chaque phrase du chancelier était assaisonnée de bravos. Ils crépitèrent même lorsque l'orateur rejeta sans équivoque le projet de convention de désarmement, c'est-à-dire la base même de cette conférence, sans laquelle elle n'aurait pas pu se réunir. Ce projet, a-t-il dit et c'est bien la phrase substantielle du discours ne répond pas aux nécessités de l'heure.. Il comporte des jeunes et passe sous silence des point essentiels....

À propos

Lancé en 1883 sur le modèle du quotidien britannique le Morning News, Le Matin se revendiquait être un journal novateur, « à l’américaine ». Son directeur Alfred Edwards entendait donner « priorité à la nouvelle sur l’éditorial, à l’écho sur la chronique, au reportage sur le commentaire ».

 
 
En savoir plus
Données de classification
  • gibson
  • menars
  • bert hall
  • inouye
  • jean perrigault
  • beaulieu
  • herriot
  • pachot
  • henry
  • korab
  • france
  • paris
  • genève
  • allemagne
  • lyon
  • japon
  • reich
  • amérique
  • malesherbes
  • angleterre
  • associated press
  • autour de nous
  • afrique occidentale française
  • société générale
  • université impériale
  • assistance publique