Extrait du journal

des chiffres comme nous croyions, étant enfants, les prêtres dont nous ne pensions pas à contrôler la parole nous avons dit l'impôt sur le revenu,, comme on dit la vie future, sans savoir de quoi on parle. Nous voulions flatter la démagogie, et cet impôt nous apparaissait comme là formule fiscale de l'envie. Nous nous sommes trompés, nous vous avons trompés. Au cas où l'impôt sur le revenu serait voté, les gros y échapperaient, les faibles le paieraient. » Si le parti républicain prononçait devant le pays cette parole d'honnêteté, il ferait faire en un jour à la démocratie plus de progrès qu'elle n'eh a fait en dix Depuis dix ans, en effet, nous sommés frappés d'une sorte de paralysie fiscale. A nosdépenses militaires se sont ajoutées et doivent s'ajouter encore des dépenses sociales, et nous n'avons pas cherché de ressources nouvelles. Pour découvrir des économies, il faut travailler, entrer dans le détail' des affaires, surveiller chaque service, scruter chaque abus. C'est bien du labeur on ne peut pas s'en tirer par des discours. Il est plus commode de répondre à tout par une invocation magique, comme dans les contes de Perrault, « Impôt sur le revenu », cela dit tout, cela suffit à llais la loi. sur l,'assi.stanc.e..<3.ux vieillards n'est pas appliquee rnais les retraités ouvrières ne sont pas votées, et il j est reconnu que l'impôt sur le revenu n'apporte pas les ressources nécessaires. Alors ?...