Extrait du journal

rait encore plus sensible ̃ si beaucoup d'entre eux n'avaient obtenu leur naturàlisation au cours de ces dernières années. ''Paris et sa banlieue industrielle ont toujours constitué l'asile d'élection des étrangers .-qui, sans espoir de retour,- ont franchi nos frontières. Nombre d'entre eux, il faut le reconnaître, n'ont ainsi pensé qu'à utiliser les ressources innombrables et variées qu'offrait à leur activité cette'agglomération gigantesque d'usines et de boutiques beaucoup trop, par contre, y:ont surtout cherché, on, devine pour quelles raisons, un refuge anonyme et Il; est intéressant de noter, à ce propos,- qu'Italiens et Polonais sont à peu près les seuls,. de tous les immigrés rassemblés sur notre sol, à s'être répartis sur les points les plus différents du territoire Savoie, littoral méditerranéen, vallée de la Garonne pour les premiers Nord- Pas-de-Calais, Moselle et Haut-Rhin pour les seconds- C'est ainsi qu'on ne compte guère plus de 100.000 Italiens dans la Seine, alors qu'ils sont plus de 800.000 ] en ^France, et que les Polonais immigrés, dont le nombre t dépasse 500.000, ne sont pas plus de 60:000 daris la région Il n'en reste pas moins s vrai que le chiffre global des étrangers résidant dans le département de la S e i n e t s'est: accru très sensiblement s depuis les recensements effectués au lendemain de la guerre. Ils étaient 294.000 en 1921J Ils sont aujourd'hui plus de 400.000...