Extrait du journal

Nous nous sommes donc mis d'accord tout d'abord pour essayer d'adjoindre à la commission des réparalions, lorsqu'elle s'occupera de manquements concernant le rapport des experts, un membre américain qui se chargerait des intérêts des souscripteurs et, son défaut, d'employer les services du citoyen américain qui sera j'agent général des paiements. Le point de vue du gouvernement britannique est que ce personnage pourra agir en tant qu'arbitre dans te cas où une décision unanime ne pourrait pas être prise par la C. D. R. Le gouvernements français a demandé du temps pour étudier cette question et a laissé à la conférence de Londres le soin de prendre une décision définitive. Nous nous sommes finalement mis d'accord là-dessus et entre temps, nous allons consulter réciproquement les milieux financiers. On ne peut espérer aucun emprunt à moins que ce point ne soit réglé dans l'intérêt des souscripteurs futurs. Le gouvernerpent français désirait de -plus que la question des dettes interalliées soit jointe à celle du rapport ries experts. A cela, nous ne pouvions acquiescer. J'avais averti M. Herriot à Cbequers que le gouvernement britannique n'était pas en mesure de permettre a cette affaire de traîner indéfiniment, et je lui avais dit qne je me proposais de demander à. la Trésorerie de reprendre la discussion au point où elle fut laissée par la note de lord Curzon, en date du il août dernier....