Extrait du journal

rapport fut rédigé de sa main et remis à M. John Kennedy, ambassadeur des Etats-Unis à Londres, pour être transmis à Washington, aux autorités américaines. Rapport sensationnel et fulgurant. Que valaient les appareils russes ? Lindbergh n'en savait rien, car il ne -les avait pas essayés. Mais il savait ce que valaient les aviateurs russes, car il 'avait longuement cenverié' avec eux. Leur ignorance technique était « colossale », leur connaissance de la navigation aériennes, ;ci nulle Quant aux machines allemandes, Lindbergh ne les avait pas davantage essayées mais de multiples détails, n'ayant pas échappé à son oeil exercé, montraient qu'elles étaient munies des derniers perfectionnements modernes. Et les aviateurs âllemands, eux, connaissaient à fond leur métier la technique aérienne n'avait pas pour eux de secret. « L'aviation, concluait Charles Lindbergh, n'est pas seulemënt une question de matériel elle est une question d'hommes. Tant vaut la science, la maîtrise, 1 le courage, l'entraînement du pilote, tant vaut l'efficacité de son V appareil dans le vol et le combat. Il ne fait pas de doute qu'actuellement l'aviation allemande est, à tous égards, la plus puissante du monde....