Extrait du journal

Mais ce ministère n'aurait pas de majorité dans la Chambre pris entre l'extrême gauche et la droite, son existence serait précaire. La Gironde répond cette objection que les errements parlementaires auxquels on a obéi jus{Frit présent impliquent l'existence d'une vériiâble majorité dont le cabinet n'est que l'émaj.aUon.Cette majorité parlementaire n'existe pas, douc les règles parlementaires en usage tombent. Le ministère n'aurait pas à s'en préoccuper, il ne Doserait jamais à propos d'une loi la question de cabinet; il ne se retirerait pas parce qu'une loi, une mesure quelconque combattues par lui auraient été adoptées; il se bornerait, après en avoir prévenu la Chambre, à en réclamer le rejet par la majorité sénatoriale. A ces conditions, le ministère pourrait vivre. Mais ici, il faut citer textuellement la Gironde « Pour que la coalition des extrêmes menacent la stabilité gouvernementale, il faudrait non la rencontre plus ou moins fortuite des bulletins de la droite et de l'extrême gauche dans un scrutin plus ou moins important, mais bien un acte caractérisé tel que le rejet du budget ou le vote d'un ordre du jour de blâme, positif, nettement formulé. Dans ces cas, le cabinet aurait à examiner avec M. le président de la République la question de l'appel au pays. »...