Extrait du journal

Dans une causerie à bâtons rompus, C'està à qui me racontera les origines due ï2, campagne entreprise, les espoirs qu'elle fait naître, les succès déjà obtenus, ceux que l'on attend encore mais je veux faire parler l'initiateur, le père, celui dont la persévérance eut raison de l'indifférence, du rire et de l'hostilité première. M. Albert est là, avec son masque de cultivateur halé par le soleil, où deux yeux étranges brillent comme des diamants avec des reflets divers. -voilà, dit-il, 'J'ai essayé trois fois on m'a traité de fou Je n'ai pas désespéré, j'ai recommencé.. Maintenant, ça y est. C'est en 1900 que j'ai tenté pour la première fois. On.venait de supprimer le privilège des bouilleurs de cru. San« être adversaire de cette suppression, je demandais qu'on permît aux viticulteurs 'du Midi de distiller les vins difficiles à vendre. Je fis des réunions à Argelliers et ailleurs, j'allai à Narbonne à une assemblée de maires. On m'envoya promener, on m'opposa des raisons politiques, et la viticulture leur fui offerte4en » En 1903, j'essayai encore sans plus de succès....