Extrait du journal

Les éléments de sabotage, qui depuis des années travaillaient contre la politique du Duce, poursuit l'orateur, ont réussi le 25 juillet à amener sa chute, dans des conditions abominables. Le Führer exprime ensuite sa douleur personnelle et souligne que la loyauté a toujours été, à ses yeux. une « valeur irremplaçable ». C'est ainsi que, malgré la fourberie des milieux dirigeants d'Italie, les troupes allemandes ont continué à faire leur devoir. Le gouvernement italien pouvait juger l'armistice nécessaire, mais il n'avait pas le droit de ne pas prévenir son alliée de ses intentions. Le Führer rappelle ensuite les assurances données par le maréchal Badoglio et par le chef de l'étatmajor Roata au chargé d'affaires du Reich que l'Italie ne capitulerait jamais, pour annoncer, un quart d'heure après, que l'armistice était signé. Ceux qui ont gardé le sentiment de l'honneur....