Extrait du journal

Sur ce que l'on sait déjà, il serait imprudent d'asseoir des commentaires, car le traité est complexe, riche en articles d'une technicité redoutable et il faudra l'examiner de très près pour s'en former une idée.. L'annuité est connue elle n'a pas -avarié. Elle est de 12.500.000 livres, ce qui signifie qu'en payant l'Angleterre pendant 62 ansynous lui verserons 775. millions de livres, alors due notre .dette calculée -avec téréts au 30 juin ̃"&' éTëVêr ̃à- 653 -millions. Les cinq premières annuités étant *réduites environ de moitié, il -se trouvera que quelques-unes des suivantes dépasseront légèrement les 12.500.000 livres, tout au moins sur le papier, car comme il s'agit de décompter au fur et à mesure la valeur des 1.325 millions en or que la trésorerie française a versés à la trésore'die britannique en garantie des divers emprunts de guerre, un grand nombre d'annuités se trouveront dp ce fait abaissées sensiblement. Il ne figure dans l'accord anglais aucune clause spécifiant en détail comme dans l'article 7 de l'accord de Washington, le droit de mettre sur le marché, des obligations souscrites par la France, Toutefois les obligations sont naturellement libellées comme c'est l'habitude, comme payables au gouvernement créancier ou à son perdre....