Extrait du journal

.Nous nous promenions dans le parc de Versailles. Noblesse du décor, magie des grands souvenirs, éclat des marbres, charme exquis des déesses qui peuplent 'les bosquets, mes compagnons en sentaient le prix. Je pouvais leur poser la ,question qu'on pose du matin au soir à l'Européen dans les Etats-Unis « Avezvous rien de pareil dans votre pays ? » Mais devant nous trois Françaises gravaient, avec un canif,\ leurs prénoms sur un vase charmant, déjà couvert d'inscriptions sales ou stupides quelques jeunes gens, revêtus d'un uniforme, gerçaient leur adresse à coups de pierres contre des chevaux de bronze. Les Yankees me répondirent « Voilà ce que nous n'avons pas dans notre pays. Nous trouvons en France des artistes et .des savants incomparables, an milieu d'une foule qui méconnaît ou qui dégrade-leurs ouvrages nous n'avons pas la millième partie de vos cheted'œuvre ceux que nous possédons, nous ne les avons pas produits, nous les avons achetés mais nous avons l'espril civique- inconnu des Français,...