Extrait du journal

Prenez une à une les réformes qu'on a précipitées en avalanches sur le pays et cherchez où et quand on a demandé son, avis à la masse dû public sur laquelle elles retombent. La fermeture des magasins. d alimentation le lundi? On a consulté les patrons et les employés, c 'esta-dire les vendeurs, mais personne, une minute, né s'est .soucié de savoir ce qu'en pensaient les clients, 'c est-à-dire les acheteurs. La fermeture des banques le samedi matin -où autres jours ? On a consulté les dirigeants des banques et leur personnel, mais le public a été tout simplement invité à se débrouiller et à tenir un calendrier spécfiâJ dés jours où il pourrait aller encaisser un chèque et des Jours où il trouverait les guichets Pour le pourboire des restaurants et cafés, ce fut plus énorme encore. Non seulement on ne demanda pas au « cochon de payant son avis, mais on le traita c'est le cas de le dire' -comme un cochon ». D'honorables députés le vitupèrent du haut de la -tribune et l'un d'eux alla même jusqu'à demander qu'on prît des sanctions contre lui, quand, contrairement à la loi en gestation, il donnerait plus que ne le comporte sa consommation tarifée. Et allez donc vous montrer Cet ostracisme du public S'étend jusqu'à ceux qui en sonnes grands et bons servitueurs....