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Le Matin, 15 février 1910

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Le Matin
15 février 1910


Extrait du journal

C'est en vain ,que depuis trois ans des spécialistes impartiaux s'efforcent de populariser son œuvre. C'est en vain qu'ils ont'mis Forest au premier rang parmi les réalisateurs du plus lourd que l'air. C'est en vain que trois vitrines du Conservatoire des arts et métiers sont remp,lies de ses modèles. Fernand Forest reste inconnu de la foule. Il est venu trop tôt; il a été un précurseur, c'està-dire un de ces tiommes dont le rôle est 'il:la fois le plus ingrat et le plus glorieux Son nom vivra a côté de ceux des Watt, des Seguin, des Lenoir. Mais les. jurys d'exposition, mais les pouvoirs publics l'ont négligé. Demain l'Officiel publiera enfin sa, promotion au grade de chevalier de la Légion d'honneur ce n'esl pas on« récompense que lui, octroie le ministre du travail, c'est une iniquité qu'il répare....

À propos

Lancé en 1883 sur le modèle du quotidien britannique le Morning News, Le Matin se revendiquait être un journal novateur, « à l’américaine ». Son directeur Alfred Edwards entendait donner « priorité à la nouvelle sur l’éditorial, à l’écho sur la chronique, au reportage sur le commentaire ».

 
 
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