Extrait du journal

Lorsqu'elle fut lancée, la France. 1 Angleterre et l'Italie s'étaient^elles concertées sur le programme de la future conférence. sur les grandes lignes du futur traité de paix ?. Indubitablement oui, et deux des principaux interlocuteurs lord Curzon et M. Pfavmond Poincaré sont les mêmes qu'aujourd'hui. On s'était mis d'accord sur tout limites territoriales de la nouvelle Turquie, garanties financières, protection des minorités chrétiennes, régime des Détroits, etc. Deux points seulement donnaient encore lieu à quelque hésitation l'Angleterre prétendait limiter le chiffre des forces années de la Turquie £t elle prétendait maintenir des diétachements interalliés dans certaines parties de la Turquie d'Europe. La Turquie y opposait, à priori, un non possumus absolu. Après négociations, on finit même par s'entendre là-dessus. En tout cas. le 23 septembre, nous le répétons, les alliés étaient entièrement d'accord. Et c'est ce qui,,expliqiie qu'aucun d'entre eux ne Jugea alors utile de stipuler qu'une nouvelle conversation devrait avoir lieu avant la conférence de paix du 13 novembre. Du 23 septembre aux premiers iours de novembre ce qui représente, si nous savons bien compter, un espace de cinq grandes semaines aucune obiection ne vint de Londres contre la date fixée du 13 novembre.' aucune demande ne fut formulée par Londres d'avoir à nouveau à causer, aucune hésitation ou appréhension ne fut manifestée du côté anglais....