Extrait du journal

Ce n'est pas là seulement une préoccupation française nous pourrions même dire qu'à ce point de vue, tout en en ayant en l'idée avant tous autres, nous sommes maintenant en retard. C'est que l'hygiène, dont nous parlons beaucoup, est trop souvent, en réalisations, .négligée. Le regretté docteur Cazalts, dès le siècle dernier, avait communiqué à l'Académie de médecine son plan de mariages sains par l'examen préaIable des futurs époux. Tant d'hérédités, fautes des parents, de contagions ou d'excès, les leurs, peuvent les menacer et les rendre impropres à avoir une descendance vigoureuse. Dès 1920, une loi norvégienne promulguéé exigeait de toute personne désirant contracter mariage une déclaration écrite la certifiant saine, au moins .de toute contagion possible, sous peine de sanctions très graves. Depuis, bien des pays étrangers ont fait plus ou moins de même. En France, il en est parlé beaucoup. En notre pays, nous obéissons il divers sentiments ou coutumes très respectahles la liberté individuelle, le secret médical, le heurt de consciences inhabituées à vouloir dévoi- ler même leurs moindres maux. De sorte que là résident et résultent maintes impossibilités actuelles. Il faudrait trouver, par suite, 'une sorte dé certificat prénuptial 'anonyme il m'a paru depuis longtemps qu''il était réalisable, et j'en ai communiqué le projet aux congrès 'de la natalité de Rouen (1920) et de Paris (1926) à la Société de méde-, icine de Paris, etc....