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Le Matin, 17 mars 1934

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Le Matin
17 mars 1934


Extrait du journal

Les Chambres sont parties pour deux mois. C'est deux mois pendant hsquels le pays va pouvoir respirer. Pas de lois imbéciles en perspective. Pas de crise ministérielle en vue. Pas de vociférations. Pas d'intrigues. Pas de gabegie. Pas d'impôts. Et puis, le gouvernement va, de son côté, pouvoir travailler et remettre de Tordre dans la maison. Monsieur Germain-Martin, prenez votre balai par le manche et ne nous laissez pas trace des offices. Monsieur Flandin, mettez une fois pour toutes un solide bandage à l'hémorragie des dépenses des réseaux. Monsieur Marquet, passez la camisole de forcé à cette dangereuse folle de loi des assurances sociales. Monsieur le général Denain, nettoyez-nous sérieusement votre ministère de l'air d'où s'échappent des émanations délétères. Messieurs les ministres, bas les vestes et plumeau en main Epoussetez de toutes vos forces devant toutes vos portes. Passez l'aspirateur sur tous vos tapis. Rien ne s'oppose plus au nettoyage. Rien ne s'oppose plus au redressement. Les Chambres sont parties pour deux mois. Laissez jouer les fifres Faites sonner les cloches...

À propos

Lancé en 1883 sur le modèle du quotidien britannique le Morning News, Le Matin se revendiquait être un journal novateur, « à l’américaine ». Son directeur Alfred Edwards entendait donner « priorité à la nouvelle sur l’éditorial, à l’écho sur la chronique, au reportage sur le commentaire ».

 
 
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