Extrait du journal

Non, ce n'est pas dans un, artifice de parité ce n'est pas dans la fixition de coefficients que l'on trouvera la clef du problème de la limitation. Cherchons-la plutôt dans une méditation intelligente, du pacte de la Société des nations, lequel énonce (art. 8), que « les flottes sont fixées en fonction des conditions géographiques, des conditions de sécurité et des besoins maritimes spéciaux à chaque pays ». Que chacun, ayant fait son examen de conscience, annonce donc, en toute liberté et souveraineté, le montant totaf de ses prétentions, aptes quoi, un tonnage global ayant été attribué, qu'il rende .public son projet de répartition entre, les différentes catégories de navires qui lui sont utiles. Tels seraient la'vraie limitation et, le vrai contrôle. Dans le cas particulier France-Italie, auquel nous venons, de faire allusion, ceci revient à affirmer que s'il ne rious déplaît aucunement que- notre voisine réclame tout ce qu'il lui faut et l'obtienne, il nous est pareillement indispensable de recevoir l£| même; satisfaction. Aucune opposition d'intérêts n'existe entre les deux grandes puissances latrines, chacune se mouvant dans sa sphère. Et il ne tiendrai!; qu'à elles, si elles Je, voulaient, (le régleur le statut de la Médilerranée en accord courtois, avec l'Espagne et avec l'Angleterre. Donc, point de parités navales établies ou suggérées d'avance, point de classification par coefficients, mais souveraineté; absolue de chacun dans l'estimation de ses besoins. Voilà ce que l'informateur ne doit cesser de rire et mtnre de redire, car la répétition dan- le discours, comme nous l'ont enseigné nos professeurs de rhétorique, peut passer pour un bon moyeu de convaincre....