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Le Matin, 18 mai 1935

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Le Matin
18 mai 1935


Extrait du journal

Un millier de passagers en moins sur un transatlaptique-français, c'est autant de vivres en moins achetés aux producteurs français pour la traversée volailles, bétail, oeufs, lait, farine, légumes, vins, Champagne c'est autant de pourboires en moins distribués au personnel des salons et cabines c'est autant de mécontents qui, une autre fois, prendront la ligne allemande ou la ligne anglaise afin d'être certains de partir au jour fixé et qui feront gagner de l'argent à des garçons de cabine, à des porteurs, à des débardeurs, des marchands de comestibles, à des agriculteurs allemands ou anglais. Le jour où ce genre de grève se généralisera en France, c'en sera fini de la marine marchande française. Les bourgeois français et les intellectuels français n'en souffriront pas autrement, car il y aura toujours une marine marchande anglaise, italienne, allemande, américaine pour traverser les océans. Mais les ouvriers français et les mécanos français des chantiers de construction, qui ont touché des centaines de millions de salaires pour monter la Normandie, devront s'adresser ailleurs pour gagner leur vie,...

À propos

Lancé en 1883 sur le modèle du quotidien britannique le Morning News, Le Matin se revendiquait être un journal novateur, « à l’américaine ». Son directeur Alfred Edwards entendait donner « priorité à la nouvelle sur l’éditorial, à l’écho sur la chronique, au reportage sur le commentaire ».

 
 
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