Extrait du journal

Aussi tous les regards sont-ils tournés vers le grand emprunt national qui doit S'ouvrir le mois prochain. Il sera le levier final qui nous remettra debout pour toutde bon'. Il sera l'effort suprême pour atteindre le haut de la rude côte que nous gravissons. Il sera l'offre la plus généreuse que l'Etat français ait jamais faite à ses millions de souscripteurs. Pour la première fois, en effet,, on verra apparaître ce chi ffre de 6 d'intérêt qui, il y a dix ans, eût semblé une gageure. Sur la réussite de cet emprunt, qui s'annonce gigantesque, nous ne pouvons, •rious'ne devons avoir aucun doute.L'emprunt sera souscrit par chaque Français et par beaucoup d'étrangers. 'Mais pourquoi sera-t-il souscrit ? Pourquoi doit-il être souscrit ? Simplement par devoir ?v Ou bien par sagesse ? Ou bien par sentimentalisme ? Ou bien par prévoyance, parce que,si la fortune de la France pouvait périr, toutes les fortuners françaises s'écrouleraient ? Ou bien par intérêt, parce qu'il est plus avantageux et plus sûr de prêter à 6 à .la France, dont le crédit a traversé victorieusement les épreuves les plus terribles, que de placer son argent sur n'importe quel titre ? Il nous apparu qu'il serait extrêmement intéressant, et profondément utile a,assi, de le rechercher. D'où l'idée d'un concours où l'unique question posée- au public serait la suivante...