Extrait du journal

tl faut que l'opinion publique connaisse exactement le sens et 'la portée de ce Rue nous avons fait, ces deux jours derniers, au Touring-Glub de Franche. Le matin qui, avant la guerre, suscita les premiers Etats généraux de notre tourisme national; est particulièrement quafié pour recevoir ces explications. Donc, le T. C. F. réunissait, en son hôtel de l'avenue de la Grande-Armée, les représentants des fédérations de syndicats d'initiative (de France, d'Algérie, des colonies et des protectorats, augjméritéës, cela va sans dire, du merveilleux appoint de l'Alsace et de la Lorraine). Ces fédérations, il les a créées, en novembre ,1917, en pleine guerre, avec la collaboration de l'Office national du tourisme, pour grouper les quelque 400 syndicats d'initiative dont les efforts s'éparpillaient trop souvent en vain -en vue d'une propagande plus large et d'une action plus intense. Cette tâche,, nous l'avons analysée hier èt avant-hier, nous en avons mesuré la portion accomplie et surtout nous en avons montré la: suite considérable. Nous avons défini ou, pour mieux dire, élargi le problème touristique. Nous avons montré, par le programme même de nos discussions, que le tourisme n'était plus seulement, comme £>h le, croyait. naguère, le plaisir égoïste de quelques oisifs riches, mais' un besoin et un réconfort pour tous, dans la fièvre de notre vie moderne, une source prodigieuse de prospérité nationale par. ,'afflux, d'or étranger qu'il peut nous 'amener et par, exportation à l'intérieur » qu'il constitue....