Extrait du journal

La Gazette de CàlogneT il y a un mois, exposait les raisons qui em-, pèchent les Allemands de développer leurs affaires en Russie a Retards de trois ou quatre mois pour répondre aux lettres, propositions faites sur la base dès catalogu es d'avant guerre, erreifrs d'écritures sensationnelles. Quant aux commandés, elles sont faits à tort et à travers. Les machines sont trop lourdes pour ,les fondements existants, les machines sont inutilisables dans les conditions de la main-d'oeuvre communiste. Un autre obstacle est l'inégalité de situation lé monopole russe du commerce extérieur a créé un organisme énorme avec siège à Berlin. Il dresse les maisons les unes contre les autres et les particuliers ne peuvent pas lutter contre lui. Par contre; les représentants de commerce allemands qui se rendent en U.R.S.S. sont soumis à des persécutions inimaginables nécessité de trouver un io garant » russe, questionnaires interminables, réglementation policière moyenâgeuse, visas et difficultés à chaque départ ou à chaque arrivée dans une ville quelconque. » En somme, dans les'milieux industriels allemands, l'opinion était mécontente. Or, à la fln de janvier, .on apprit que la délégation russe demanderait de nouveaux crédits, bien que l'Union soit déjà endettée vis-à-vis de l'Allemagne d'environ 390 millions de marks, avec les intérets accumulés. Ces nouveaux crédits devaient être de 600 millions. Sur lés 600 millions, 200 devaient être à court terme. 200 de trois à cinq ans et 200 de cinq à dix ans. Le Berliner Tageblatt fai'sait remarquer que les crédits à dix. ans ne sont pas des crédits, mais des emprunts déguisés. Les Allemands cherchèrent alors, des partenaires à l'étranger, en France ou aux Etats-Unis. Ils ne les trouvèrent pas....