Extrait du journal

Je dois toutefois noter que lorsque j'ai parcouru ies villages des-pays ravagés, j'ai constaté que la vie et l'esprit des habitants n'étaient plus les mêmes qu'avant la guerre. Il y a partout une sombre atmosphère, particulièrement remarquable pour un visiteur. Il y a moins de gaieté et d'entrain. Cependant on ne voit pas d'infrrme ou de mutilé cependant on n'entend aucune plainte. Il y a parmi la masse un effort acharné, tenace, splendide, pour remettre tout debout, pour se relever, pour. réussir. Tous comprennent qu'un rude travail est nécessaire tous sentent qu'ils doivent s'aider -'eux-mêmes jusqu'à l'extrême limite de leurs forces tous sont pleins d'une merveilleuse volonté. Chacun a à pleurer la destruction de son foyer, la perte de ses biens, la mort «l'un parent ou d'un ami i;her mais tous sont pratiques et raisonnables. Tous surtout sont économes. Partout, autant que j'ai pu l'observer, il 'y. a une appréciation juste et sans exagération d'optimisme de la situation actuelle....