Extrait du journal

Mais, tout de même, il nous est permis de nous rappeler J'aveu par lequel débutaient les lettres de MM. Wilson et Lloyd George « comme ces conditions (celtes du traité) peuvent ne pas vous procurer d'abord, etc.. » Les deux,gouvérnéments. britannique et américain, reconnaissaient explicitement que le traité, tel qu'il sortait de leurs quatre mains, le traité avec une occupation réduite, pouvait ne pas nous donner une garantie suffisante jusqu'à ce que la Société des nations, désarmée ellemême d'ailleurs par M. Wilson, fût en mesure de nous protéger. Dès lors, puisque, après avoir rë'cfint l'occupation, ils ne nous ont pas donné ce qu'ils espéraient pouvoir nous donner, ils ne sauraient contester que nous avons droit aujourd'hui à une compensation. La plus simple et la plus logique serait, sans doute, qu'ils reconnaissent formellement notre droit de rester' sur le Rhin jusqu'à payement intégral de ce qui nous est dû Mais je ne sache pas qu'à cet égard un accord formel soit intervenu entre nos alliés et nous, et je n'aime pas beaucoup la politique de la tête sous l'aile...