Extrait du journal

Nous tenions à assister à tees deux jours de fièvre. Nous tenions à voir fonctionner jusQU'à ses derniers moments ce centre de recrutement espagnol qui; sous l'impérieuse direction des délégués do- la Fédération anarchiste ibérique la F. A. I. •– avait si longtemps fonctionné au coeur du Roussillon. En vérité, le débordement d'enthousiasme qu'on nous avait fait entrevoir ne semblait pas aujourd'hui encore s'être proA l'entrée en gare du train de Biidi. 16, par lequel ont toujours eu coutume d*arriver à Perpignan les volontaires désireux de s'engager dans les milices rouges, "c'est tout juste si nous avons pu compter cent trente hommes de tout âge et de toutes nationalités que, leur valise 'la .mairi, on mettait en un ordre approximatif pour les conduire tout à l'heure au centre de mobilisation. Le fameux centre que la propagande étrangère, hélas nous a tant rueIl faut être juste. L'hôpital militaire porte le poids d'un nom périmé mais persistant. Ce .vaste et morne édifice, aux murs lépreux et sales, n'est plus un hôpital et il ne lui reste rien dè militaire, Mais, n'importe, il garjle soninom et ce nom ajoute déroulées en'ce lieu....