Extrait du journal

Dans un quelconque musée géologique, j'ai vu, autrefois, une gravure étrange. D'un marécage verdâtre où s'enchevêtraient mousses et limons, montaient des arbres, aux fûts immenses, surmontés d'un faisceau de branches courtes. Une sorte de vapeur saturait l'atmosphère. Il semblait -qu'on avait voulu fixer là une ère instable de cataclysme. Ce paysage en torpeur évoquait les âges fantastiques où les .éléments cherchaient un équilibre, où la vie végétale se manifestait pour la première fois. Au-dessous de la gravure on lisait « Aspect présumé des forêts primitives qui ont constitué nos principales assises de houille. »...