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Le Matin, 20 novembre 1928

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Le Matin
20 novembre 1928


Extrait du journal

Qui ne souscrirait à cette sage rèmarque ? Le tourisme, ce n'est pas d'aller de la capitale à un grand centre, ou d'un grand centre à.la frontière. Le tourisme, c'est de voir le pays tout entier, avec ses montagnes, ses lacs, ses forêts. Le tourisme, c'est la promenade. Et le vrai touriste, le touriste-promeneur^ est celui qui importe le plus au point cie vue national et économique. C'est lui lui, de retour dans son home, fera à 1*belle France la meilleure et la plus utile des publicités. C'est lui qui fera gagner de l'argent à une multitude de villages, d'auberges, d'hôtels. Une de nos provinces l'a compris l'Alsace. Et les touristes sont unanimes à déclarer qu'en Alsace, non seulement les grandes artères sont excellentes, mais que les chemins de raccordement, soit en montagne, soit en vallée, ne laissent rierr-à désirer. « Le réseau, disentils, est bon partout. » Dans cette simple phrase tient le programme, qui doit être celui de la France entière il faut que le réseau soit bon partout....

À propos

Lancé en 1883 sur le modèle du quotidien britannique le Morning News, Le Matin se revendiquait être un journal novateur, « à l’américaine ». Son directeur Alfred Edwards entendait donner « priorité à la nouvelle sur l’éditorial, à l’écho sur la chronique, au reportage sur le commentaire ».

 
 
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