Extrait du journal

Par la note Balfour, le gouvernement britannique réclame aux alliés les sommes dépensées Pour la cause commune. Je suis désolé, dit-il en substance, d'avoir à vous rappeler que ivous m'avez signé des billets pendant la bataille. Mon chagrin s'augmente encore & penser qu'une partie de l'argont emprunté par vous a été employé en achats qui ont enrichi un certain nombre de sujets britanniques et que l'autre partie a servi à armer et équiper des • régiments français qui ont tenu sur le front la place des régiments britanniques. Mais que voulez-vous De mon côté, j'avais emprunté à des banquiers américaines, qui n'ont aucun sentiment d'humanité. Prenez-vous-en à ce peuple de Shyioeks qui demeure de l'autre côté Le président, du conseil français, lui, après la publication de la note Balfour, reçu à Londres les représentants inquiets des Etats dont la France est Rassurez-vous. Bien que la créance rançaise sur vous s'élève il un tiers environ de la créance britannique sur la France, que la réclamation 6ritannique dût me contratndre à poursuivre le remboursement des sommes que mon pays vous, a avancées, comme je tiens cette réclamation pour immorale, comme la France n'est pas de ces nations qui violént, les larmes àux yeux, les principes qu'elles proclament, en disant l'univers « Regardez ma douleur », quoi qu'il advienne à la suite de la note Balfour, je ne vous réclamerai rien. Seulement, M. Poincaré n'a publié aucune note. Il a parlé à des ministres, à des diplomates qui n'ont rien répété, et les foules candides continueront à louer la philanthropie internationale de ce bon M. Lloyd George et à voir avec effroi passer dans leurs rêves l'image menaçante d'un Poincaré au couteau entre les dents....